Ce qu’on appelle couramment le « lâcher prise », c’est l’acceptation et l’adaptation aux changements, la capacité à voir la réalité imaginaire ou tout se passerait exactement comme on l’avait prévu, imaginé.
C’est aussi un moyen détourné de chasser vos peurs et vos angoisses. Car en « contrôlant », vous croyez vous protéger de ce qui va arriver et ainsi ne pas souffrir ni être exposé. Il est temps de lâcher prise … On peut lâcher prise en amour, au travail, en famille, avec ses amis, face à une personne en particulier ou même pour maigrir.
Lâcher prise, c’est prendre de la distance avec ce qui nous fait mal, nous tourmente, nous empêche d’avancer. Mais soyons clairs : lâcher prise ne signifie pas sombrer dans la passivité, bien au contraire.
Lâcher prise, c’est voir les problèmes qui se posent à nous tels qu’ils sont, c’est faire le bilan de ce qu’on ne pourra pas modifier et qu’il faut donc accepter, et de ce sur quoi il est possible d’agir. Lâcher prise, c’est faire preuve de capacité d’adaptation, tandis que s’obstiner à vouloir conformer la réalité à nos idées, à nos croyances, à nos désirs, c’est s’enferrer le plus souvent dans des impasses.
ASTUCE SIMPLE
PRENDRE UN PEU DE HAUTEUR SUR LES PETITES CHOSES
QUI N'EN VALENT PAS LA PEINE
En général ce ne sont pas les grands problèmes qui nous font souffrir et qui nous empêchent d’etre heureux dans la vie. Il est rare de vivre dans une courte période une succession de deuils, séparations, maladie grave, souvent ce qui nous vole notre joie ou notre bonne humeur ce sont des petites choses insignifiantes auxquelles on donne beaucoup d’importance : on ne trouve pas nos clefs et on s’énerve, on renverse le café par terre le matin et notre journée est gâchée, notre conjoint ne range pas nos affaires à leur place et on est fâché pour 2 jours, la vie est suffissamment complexe pour rajouter des problèmes là ou il n’y en a pas.
On peut essayer de prendre un peu de recul si on est en retard à cause d’un embouteillage ce n’est pas la fin du monde, si le lave vaisselle n’est pas vide ce n’est pas grave, si quelqu’un nous parle mal c’est son problème, si on doit travailler un peu plus tard au bureau ce n’est pas un drame, ne faisons pas une montagne d’un grain de sable.
Il suffit de mettre les choses en perspective : être en bonne sante, avoir un toit, avoir de quoi manger, aimer et être aimé … tout ça c’est de la chance.
C’est notre capacité à gérer les petits aléas du quotidien qui va déterminer notre qualité de vie et combien nous allons la savourer.
Une astuce simple dès qu’un problème se présente on s’arrête un instant pour prendre le temps de le classer :
Est ce un problème de 5 minutes ? Un problème de 5 heures ? Ou un problème de 5 ans ?
Le retard, les embouteillages, le lave vaisselle, travailler un peu plus tard au bureau, quelqu’un te parle mal : ça ce sont des problèmes de 5 minutes.
Raté un avion, refaire un travail quand on n’a pas sauvegardé des fichiers, ça ce sont des problèmes de 5 heures.
Et si on ne les appelait plus des problèmes parce qu’en réalité ce sont simplement des petits soucis ou des ennuis, ce ne sont pas de véritables problèmes : à la fin de la journée ils vont disparaitre, pas besoin d’en souffrir, ça ne vaut pas le coup de s’emporter. Il suffit de classer les problèmes et immédiatement on prend un peu de hauteur et on choisit de ne pas souffrir pour de petites choses qui n’en valent pas la peine… c’est notre pouvoir de ne pas faire de nos petits soucis ou des ennuis des problèmes.
"Ne renonçons pas à notre joie ou à notre Bonheur trop facilement."
+ JE VOUS INVITE A DECOUVRIR UN ARTICLE
SUR LE NEUROFEEDBACK ET LE LACHER PRISE
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